Les raisons de manger bio sont multiples, que ce soit pour contribuer à la protection de l'environnement, changer notre rapport à l'alimentation ou  nous ancrer dans notre territoire.

 

 

Pour protéger l’environnement

En consommant des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, vous contribuez à la protection de l’environnement, car ces denrées sont produites selon des pratiques respectueuses des ressources et du patrimoine naturels :

La terre

  • Maintien de la fertilité et de la structure des sols par des pratiques adaptées : rotation, engrais verts, amendements naturels...
  • Préservation de la vie dans le sol : non utilisation de produits chimiques.

 

 

L’eau

  • Limitation du ruissellement : amélioration de la structure du sol, implantation de haies
  • Préservation de la qualité: non utilisation de produits chimiques (engrais, pesticides, antibiotiques…).

 

 

La biodiversité

  • Conservation de la biodiversité génétique des plantes cultivées 
  • Préservation de la flore et de la faune sauvage pour créer des équilibres naturels entre auxiliaires et nuisibles.

 

 

L’énergie

  • Consommation d’énergie indirecte moindre : interdiction de produits chimiques onéreux en énergie fossile.
  • Commercialisation locale privilégiée : réduction de frais de stockage et de transport.

 

 

Le paysage

  • Diversité des cultures, 
  • Création et entretien de haies, prés, cours d’eau naturels

 

Pour changer notre rapport à l’alimentation

Manger bio, c’est diversifier son alimentation et redécouvrir le goût des aliments par la consommation de :

  • céréales : elles sont nombreuses, aux saveurs variées. En association avec les légumineuses, elles sont sources de protéines
  • légumes de saison : il existe une grande variété de légumes « oubliés »  ou « anciens », comme les différentes sortes de courges, courgettes ou tomates, mais aussi le panais et le persil tubéreux. Cuisiner ces légumes de saison permet d’en retrouver le vrai goût et rompt la monotonie des plats qui peut inciter, parfois, à vouloir manger des tomates en hiver…
  • viandes : le mode d’élevage en agriculture biologique (élevage de races adaptées au territoire, croissance modérée et respect du bien-être animal) garantit au consommateur une viande de qualité.

 

 

Manger bio, c’est redonner sa place à l’alimentation dans la vie quotidienne

  • acheter des produits bio locaux confère aux aliments une autre valeur : on connaît celui ou celle qui les a produit.
  • cuisiner des produits frais bio, c’est se donner le temps de découvrir de nouveaux ingrédients, de nouvelles recettes. C’est (re)découvrir le plaisir de cuisiner et de déguster ce que l’on a préparé. En un mot, c’est un moment créatif, gourmet et convivial !

 

Pour s’ancrer dans le territoire

S’approvisionner localement : un soutien à l’économie locale

L’approvisionnement de proximité permet à la fois la réduction des coûts de distribution, la création de liens directs entre producteurs et consommateurs, le maintien de petites exploitations, le soutien à l’économie locale.

 

 

 

  • les exploitations biologiques emploient 60% de main d’œuvre de plus que les structures agricoles traditionnelles, et pour des durées plus longues.
  • la filière bio favorise le développement des structures locales de transformation, artisanales et industrielles, qui se fournissent en matières premières biologiques auprès des producteurs locaux.
  • les exploitations biologiques sont des structures agricoles à taille humaine, qui permettent la survie de petites exploitations facilement transmissibles.

 

Vraiment plus cher ?

La réponse à la question est : oui si l’on se contente de regarder les prix indiqués sur les étiquettes. 

Mais, si l’on gratte la surface de cette évidence, la réponse devient plus complexe.

 

 

 

Le bio et les autres produits de marque

Comme tous les produits labellisés les produits certifiés bio sont plus chers que les aliments non labellisés. Cela s’explique par les conditions de production qui répondent aux exigences de cahiers des charges des labels, qui garantissent une qualité supérieure au consommateur.

Les produits de base, comme les pâtes, sont  souvent d’un coût équivalent aux produits non bio, et parfois moindre, notamment dans les magasins spécialisés qui vendent des produits en vrac.

 

 

Le bio et la distribution de proximité

Acheter des produits bio locaux (marchés, paniers, vente à la ferme, magasins spécialisés, certaines grandes surfaces) permet non seulement d’acquérir des produits frais bio à un coût moindre ou équivalent aux prix du « conventionnel », mais également de garantir un revenu décent au producteur.

 

 

Le bio et le coût indirect pour la société

 

Les filières biologiques créent plus d’emplois que les filières conventionnelles, ce qui allège le coût sociétal de gestion du chômage ; 

 

L’absence d’utilisation de produits chimiques de synthèse (engrais azoté, pesticides) réduit le coût de dépollution de l’eau;

 

La qualité sanitaire des produits bio contribue à la santé des consommateurs et n’engendre pas de coût supplémentaire pour la santé publique (cancers liés à l’usage de pesticides). 

 

 

 

Pour en savoir plus : 

Agence Bio

 

 

 

Agenda-colonne

actu-colonne

Ils témoignent