"Ce qui me pousse ? L’envie d’être un bon technicien, et de chercher à faire toujours mieux tout en respectant la terre !"

 

Julien Jansen,

producteur de légumes de plein champ biologiques, à Civray (Cher)

 

Le Gaec du Coudray

Le Gaec du Coudray est géré par Vincent Nivet et Julien Jansen qui ont pris la suite du père de Vincent et de son associé qui étaient déjà en bio.

Le Gaec produit des légumes de plein champ pour la conserverie ainsi que des lentilles et lentillons.

De plus, les deux agriculteurs produisent des semences de blé et triticale qu’ils commercialisent via un réseau de distributeurs. Ils exploitent également des vignes bio en appellation Quincy.

Julien Jansen est impliqué dans les structures de développement de l’agriculture biologique que sont le Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamistes du Cher (Gabb18) et Bio Centre.

 

Pourquoi avez-vous choisi de produire en bio ?

Je ne suis pas persuadé que la chimie résolve tous les problèmes. Cela apporte des solutions dans l’instant, à court terme, mais qui engendrent aussi d’autres problèmes. Je préfère viser le long terme ! De plus, je suis convaincu qu’un agriculteur est là pour relocaliser la production, afin qu’on ne demande plus aux populations à l’autre bout du monde de produire pour nous des denrées qu’elles ne consomment pas. Cela génère des déséquilibres souvent dramatiques.

 

Pourquoi avez-vous lancé la production de légumes de plein champ, alors que vous étiez céréalier au départ ?

Nous avons eu une opportunité de travailler avec une conserverie et nous l’avons saisie. Travailler avec une telle structure est très intéressant pour nous, parce que l’opérateur se charge des travaux de récolte et de conditionnement, ce que nous n’aurions pas pu mettre en œuvre seuls car cela nécessite des investissements que nous n’aurions pu faire.

La production de légumes de plein champ est intéressante à plusieurs titres. Tout d’abord, sur le plan agronomique, ces cultures permettent d’allonger la rotation en alternance avec les céréales et les légumineuses, ce qui est une bonne technique pour la gestion des maladies et des adventices. De plus, les besoins en légumes biologiques augmentent régulièrement, et la production de plein champ contribue à répondre à cette demande.

 

Qu’est-ce qui vous motive aujourd’hui dans l’agriculture biologique ?

Ce qui me pousse ? L’envie d’être un bon technicien, et de chercher à faire toujours mieux tout en respectant la terre !

Agenda-colonne

actu-colonne

Ils témoignent

Tous les témoignages