“Le choix du bio : un produit innovant de qualité qui s’inscrit dans le développement durable.”
Benoît Guéroult,
Président de la société Allaire, à Saint-Aignan-des-Gués (Loiret)
Société Allaire
La société Allaire est implantée dans le Loiret, à Saint-Aignan-des-Gués. Elle emploie à ce jour 48 personnes. la société produit uniquement des légumes cuits à la vapeur ce qu’on appelle la 5e gamme.
La société propose une gamme de produits bio sous vide : betteraves rouges entières, betteraves rouges en cubes, maïs, marrons. on retrouve cette gamme sous la marque Allaire ou sous marque distributeur dans quasiment tous les supermarchés français, ainsi que dans les magasins spécialisés.
Le développement durable est une préoccupation constante de l’entreprise : approvisionnement français uniquement, et le plus local possible pour limiter les transports.
Depuis quand l’entreprise Allaire a-t-elle développé une gamme bio ?
En 1998 nous avons proposé sur le marché les premières betteraves bio cuites à la vapeur sous vide. Nous avons fait ce choix pour deux raisons, à la fois pour mettre sur le marché un produit innovant de qualité et pour s’inscrire dans le développement durable, qui est aussi l’une de nos préoccupations. Nos betteraves sont d’ailleurs sous la double certification AB et Label rouge, deux labels synonymes de qualité. La betterave sous vide a tout de suite rencontré un grand succès dans les deux enseignes GMS (Grandes et moyennes surfaces) qui nous ont suivis. Pour ces distributeurs, la gestion des fruits et légumes bio est difficile. Avec la betterave sous vide, dont la conservation est beaucoup plus longue, cette difficulté disparaissait.
J’imagine que votre production de betterave bio a progressé depuis le lancement ?
La première année, nous avions transformé à peu près 20 tonnes de betteraves bio, par petites quantités. En 2012, nous en avons travaillé 5 400 tonnes ! Aujourd’hui, nous travaillons plus de betteraves bio que de conventionnelles. La progression des ventes a été fulgurante les 12 premières années, cela s’est un peu ralenti depuis 2 ou 3 ans, c’est pourquoi nous nous tournons vers l’exportation. Nos produits de qualité certifiée intéressent beaucoup nos voisins européens.
Avez-vous un approvisionnement local ?
Bien sûr, mais pas assez ! Je souhaiterais que cet approvisionnement local soit plus important, cela reste à développer. Cependant, pour nous, il est important d’assurer l’approvisionnement en répartissant les provenances sur le territoire français, car si un problème climatique intervient dans une région, nous pouvons compter sur les productions des autres régions.