La FNAB renouvelle sa demande d’un plan cuivre transversal
« Quelle que soit la décision européenne, une dynamique de restriction des usages du cuivre est enclenchée depuis plusieurs années. Il est temps que le gouvernement français prenne la mesure du changement que cela implique et agisse sur son territoire pour préserver ses filières biologiques et accompagner ses agriculteurs et agricultrices qui œuvrent au quotidien pour la préservation de l’environnement et de l’humain » estime Jacques Carroget, secrétaire national viticulture à la FNAB et vigneron bio en Pays de la Loire.
Ce plan « cuivre » devra donner les moyens d’avancer aux organismes de recherche (ITAB et INRA) et aux organismes de développement agricole sur :
- L’observation de l’évolution du mildiou
- L’analyse des impacts des usages actuels du cuivre
- L’analyse comparée de la toxicité du cuivre et de celle des produits qu’il remplace lors de la conversion en agriculture biologique
- La recherche sur les alternatives au cuivre compatibles avec le cahier des charges biologique
- La formation des producteurs sur l’usage de ces alternatives
- La levée des freins réglementaires pour le développement de ces alternatives
- La structuration économique de ces filières alternatives
« Nous alertons les pouvoirs publics depuis 2015 sur cette question et aucun soutien n’a encore été apporté, nous comptons sur le changement de tête au Ministère de l’Agriculture et le maintien d’une dynamique volontaire au Ministère de la Transition Ecologique pour être enfin entendus » espère Sylvie Dulong.
Le communiqué de presse ICI